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Avoir un métier qui ait du sens…et des sens : C’est aussi ce qui a motivé Bruno de MAISTRE à changer de voie il y a quelques années, en passant du monde de la communication, à l’ébénisterie.
Pour autant, pas de révolution à l’horizon. “Je n’ai pas l’impression d’avoir changé de métier : je travaille toujours avec le client, je lui fais exprimer ses besoins et je construis une réponse avec lui …
Mais dans la publicité, je ne travaillais qu’avec mon intellect. Or, j’ai besoin d’échanges entre l’intellect et la matière. Ces deux mondes se nourrissent. Etre à l’établi est un besoin vital.”

Le corps entier est mis à contribution : “Dans mon travail à mon établi, j’ai le sentiment que c’est l’intuition, les tripes qui travaillent, pas les mains. L’intellect travaille parfois en parallèle d’une autre tâche.
Je vois bien que l’intellect a des limites : quand j’imagine des meubles, et que je fatigue, je vais à l’établi. Là, souvent, tout se débloque. Les mains sentent les choses et ouvrent de nouvelles portent au cerveau .” abonde l’ébéniste.

Et de conclure “Dans l’intelligence populaire, on dit sentir les choses dans ses tripes, penser avec son coeur. Récemment on a découvert qu’il y avait autant de neurones autour du coeur ou des intestins que dans le cerveau.
Il y a ainsi autant de manières de réfléchir”.

@Theophane Leroux

 

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